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Comment prévenir les arrêts maladie et absences répétées en entreprise ?

Ces derniers temps, le taux d’absentéisme augmente au fur et à mesure. Mais quelles en sont les raisons ? Il faut savoir analyser le pourquoi du comment, afin de trouver des solutions pour remédier à cela.

Lorsqu’une personne est régulièrement absente du bureau, cela peut ralentir l’activité et la productivité de l’entreprise. Ces nombreuses absences engendrent l’augmentation de la charge de travail des salariés présents.

Il est nécessaire d’identifier les causes de ces absences à répétition, afin de trouver des solutions pour réduire l’absentéisme au sein de votre société. Ainsi, pour remédier à cela, vous pourrez mettre en place différentes actions préventives.

Quelles sont les causes de l’absentéisme au travail ?

En règle générale, les entreprise considèrent que les causes de l’absentéisme proviennent des salariés. En effet, la cause principale d’absence est souvent le résultat de facteurs tels que la maladie, une santé psychologique difficile ou encore une maladie professionnelle.
Par ailleurs, une étude publiée par REHALTO concernant les arrêts de travail cite les causes suivantes : une charge de travail trop conséquente (60%), les relations difficiles avec la hiérarchie (40%), l’environnement physique de travail (42%) ou encore le manque de reconnaissance (40%).
Il est donc nécessaire de se poser les bonnes questions concernant le climat social de votre société. Vous devez absolument faire le nécessaire pour que vos salariés se sentent bien, afin de préserver le capital humain de l’entreprise et ainsi assurer sa pérennité.

Comment réduire l’absentéisme au travail ?

Un taux d’absentéisme élevé signifie que des dysfonctionnements internes profonds sont présents au sein de la société, pouvant être dus à des erreurs de management, à une mauvaise ambiance entre les collègues, à de mauvaises conditions de travail ou encore à un manque de motivation et un désengagement des salariés.
Beaucoup d’entreprises ont recours aux ateliers de bien-être tels que des ateliers de massage ou de relaxation. Certes, cela réduit les tensions mais ne permet pas d’aborder les causes réelles, et ne résout pas le fond du problème présent.

Réaliser un plan d’actions

Afin de montrer aux salariés qu’elle leur accorde une attention particulière, l’entreprise se doit de réaliser une enquête de climat social, une analyse exhaustive des causes et un plan d’actions. Les salariés se sentiront ainsi considérés, ce qui aura un impact considérable sur le taux d’absentéisme.
Un plan d’actions visant à réduire l’absentéisme au travail commence par l’analyse et le traitement des données chiffrées disponibles, telles que la nature des absences, leurs durées, leurs fréquences…
La seconde étape sera la constitution d’un groupe de travail, afin d’élaborer les actions à mettre en œuvre et de les déployer. A partir du moment où ce plan d’actions aura permis de réduire l’absentéisme au travail, votre entreprise aura la possibilité d’apporter encore plus de confort avec des mesures telles que le service de conciergerie, une salle de repos, des soins bien-être.

Quelques idées à exploiter de manière à instaurer un meilleur climat social au sein de votre société

Communiquer plus efficacement

Le fait de communiquer plus efficacement est l’une des solutions principales afin de réduire l’absentéisme au travail. Forcément, à partir du moment où vous donnez l’occasion à vos salariés de communiquer, vous avez davantage d’outils pour répondre à leurs attentes. Vous pouvez par exemple mener une enquête de satisfaction qui vous donnera la possibilité d’identifier les problèmes tels que le stress au travail, les conflits, le manque de motivation…

Avoir une politique RH bien rodée

Afin d’éviter le stress et la démotivation conduisant à une augmentation du taux d’absentéisme, il est important de veiller à la performance des ressources humaines.
Il est également indispensable de mettre en place une meilleure gestion des carrières grâce à des formations ainsi que la perspective d’évolution et de reconnaissance.
Les salariés doivent être dans une relation de confiance avec les ressources humaines, ces derniers doivent sentir qu’ils peuvent se confier au sujet des soucis affectant leur travail quand ils en ressentent le besoin.

Une bonne organisation interne

Il est important de réaliser un état de lieux afin de mettre en œuvre des améliorations sur ces facteurs d’absentéisme :
-La charge de travail et l’organisation : masse de travail à faire, contraintes de délais, charge mentale liée à l’activité…
-Les conditions de travail : l’ambiance physique de travail (bruit, lumière, température), l’ergonomie des postes de travail, ainsi que le confort.

Mettre en place un management bienveillant

Le fait de montrer aux salariés qu’ils ont de l’importance au sein de l’organisation, faire preuve d’écoute, de confiance, d’empathie mais aussi de reconnaissance, sont des facteurs qui engendrent le bien-être des salariés au travail.
Suite à une absence de plus ou moins longue durée, il peut être intéressant d’organiser un entretien de retour. Pourquoi ? Pour échanger avec les salariés, identifier certaines problématiques en rapport avec le poste de travail ou avec la hiérarchie, mais aussi pour s’assurer qu’il y a une bonne entente entre les différents collègues.
Une formation aux bonnes pratiques managériales permettra l’amélioration de l’ambiance au travail, et un engagement plus grand de la part des équipes. Ainsi, l’absentéisme sera certainement moindre.

Une contre-visite médicale : dans quel cas ?

En cas d’absences répétées malgré toutes les dispositions mises en place, l’employeur peut suspecter un arrêt de travail injustifié. Il est autorisé de demander une contre-visite médicale au domicile de l’employé, tout en maintenant la rémunération du salarié étant absent à 100% ou partiellement.
L’ensemble de la société doit être informée du fait qu’une contre-visite est envisageable dans ce type de cas. Par la contre-visite, le médecin peut ainsi vérifier si l’état de santé du salarié justifie réellement un arrêt de travail.
Dans le cas où le médecin contrôleur constate que l’arrêt de travail n’avait pas de justification réelle, l’employeur détient le droit d’exiger du salarié qu’il donne des explications. Ainsi, si le salarié a réellement manqué de loyauté, l’employeur peut lancer une procédure de licenciement, et ce même dans un cas d’arrêt maladie.
Pour finir, si l’entreprise connaît de réelles difficultés économiques et dans la mesure où cela est conforme à la loi, le salarié en arrêt de travail peut faire l’objet d’un licenciement économique.
Toutefois, l’employeur est dans l’obligation de reclasser le salarié avec de pouvoir le licencier.

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